La salle du jugement dernier

~L'entrée du monde des morts n'est pas exactement ce que nous qualifirions de 'porte'. C'est une sorte de porte interdimensionnel, reliant le monde des vivants, le royaume des dieux et celui des morts. L'âme des morts est jugé puis envoyé ici, dans le monde des morts. La différence, c'est la deuxième porte qu'ils franchiront. S'ils ont été jugé correct, ils prendront la porte de la lumière [Everlyen], vers un monde de paix. Si, par contre, ils n'ont pas été jugé correct, ils prendront la deuxième porte, vers le monde de la noirceur, de la torture [Noirsis]. Bref, l'enfer.

Par quelle porte passerez-vous?~

Fäbra était assis sur l'un des plus haut banc d'un marbre blanc, unique et des plus dispendieux. Il avait ses énormes mains croisées sur son abdomen et méditait en fixant le plafond, attendant que son fils arrive finalement. Des bruits de pas précipités firent écho à l'immense salle luxuriante du palais de justice des morts.

"Tu es... en retard, mon fils."

[Pour quand tu reviendras Night ^^]

Nightmare était attendu par son père... Il courait presque dans les couloirs ses pas résonnant à travers toutes les pièces de cet immense palais. Il était inquiet, pourquoi lui donner rendez-vous dans ce lieu?... En arrivant face au dieu il posa un genou à terre, une main dans le dos soulevant la lame de son épée pour l'empecher de toucher terre.

"Mes excuses père..."

Il n'avait pas à se justifier, ni à essayer de mentir, son père savait probablement déjà tout ce qu'il avait fait. Il releva les yeux vers la personalité divine... Qu'est-ce qui l'attendait? Il le saurait bien assez tête et décidea d'accélèrer un peu le pas.

"Pourquoi avez-vous demandé ma présence ici devant vous?"

Fäbra attendit que son fils se soit agenouillé et prit quelques respirations. C'était difficile pour lui de parler croyance et religion avec lui, mais il le devait.

"Il y a eu des perturbations à la surface de la terre mortelle... Certains prêtres s'amusent avec les pouvoirs que certains dieux leur ont conféré. Tu dois vérifier de quoi il en retourne et tu reviens ensuite me faire ton rapport ici. Les plus grandes perturbations furent senti dans le coin de la ville marchande Drayäe mais aussi dans les environs. Fait attention mon fils... Certains dieux ne calculent pas la puissance qu'ils donnent à leurs adeptes et cela met en péril tout ce qui se trouve près... Certains en ont même déjà souffert. À toi de faire taire ces usurpateurs. Tu as carte blanche."

Après cela, Fäbra resta silencieux dans son fauteuil, regardant la voûte céleste.

[Bonne chance à toi ^^]

Nightmare se repassa le petit discours de son père dans sa tête...

*Ainsi donc je dois retourner à Drayäe...*

Il se redressa lentement.

"Très bien, je pars de ce pas... "

Il fit volte-face et se dirigea vers la sortie sans plus de cérémonie, et maintenant investi d'une mission pour rétablir l'ordre des choses.

Olyan se réveilla dans une salle immense. Il ne reconnaissait rien du tout... Même sa mémoire lui apparaissait comme d'un épais brouillard...

*Où suis-je... mais qu'est-ce que je fais ici!?*

L'étourdissement qu'il subissait s'éclipsait tranquillement. Il décida donc de tranquillement explorer la salle où il se trouvait. Il ne fit pas dix pas qu'il entendit :

"Mais où pensez-vous aller ainsi? Rester sous la lumière que votre jugement ait lieu!"

Quelque peu subjuguer par la force de la voix qu'il entendit, Olyan arrêta momentanément de bouger. Comprenant tranquillement ce qui se passait, la conclusion lui apparut bien vite...

"Je suis mort... N'est-ce pas?"

Dïstoyän se radossa dans son grand fauteuil de pierre, un sourire moqueur aux lèvres.

"Félicitations, humain, certains sont plus lents à la détente que tu ne l'es. Cela va nous éviter de nombreuses discutions inutiles..."

Des torches s'allumèrent le long du mur et laissèrent apparaitre neuf trones de pierre qui entouraient deux trones plus élevés, constitués de pierres precieuses. L'un de ces deux là était vide, l'autre était occupé par la déesse-mère. Elle tendit la main vers son fils pour l'intimer au silence puis se leva ave lenteur.

"Je supose que tu connais le fonctionnement du Tribunal des Dieux. Tous les Dieux présents vont tour à tour attester de la dévotion dont tu auras fait preuve envers eux durant ta vie de mortel et donnera son avis sur la destination que tu dois prendre après le jugement. Il me semble important de préciser que la morale des hommes n'a plus court devant ce Tribunal et que tes actes ne seront juger que dans un strict soucis d'équilibre. Je rapelle également que la décision du Tribunal est irremediable et indiscutable, que sa parole ne devra en aucun cas etre remise en question. Tu es maintenant en pleine connaissance des lois du Tribunal et nous voici en règle. Moi, Mithridate, déesse créatrice de l'Univers et en vertu des droits que m'a remis Fuaeron, déclare cette pièce scellée à partir de maintenant et ce jusqu'à la fin du procès. Nul ne pourra ni y entrer ni en sortir avant que la séance ne soit levée. Tribunal des Dieux, à cet instant comparait devant nous l'hybride mi ange mi être humain Olyan Kosia, assassiné à l'age de 67 ans, anciennement roi d'Adlëvania. J'appelle comme premier juge Fabrä."

Mithridate se rassit et le géant qui était assis à ses côtés se leva et fixa Olyan comme pour le jauger quelques instants avant de lacher, d'une voix dure :

"Noisiris."

Un murmure parcourrut l'assemblée. Il leva une main avant de poursuivre.

"Je suis en mesure d'expliquer mon choix... Cet homme est roi et il sait manier, plutôt convenablement, une lame, certes, mais a-t-il, une fois dans sa vie, mené un combat à bien ? A-t-il su mener une armée à la guerre pour défendre famille et patrie ? Non, il a passer sa vie à négocier, à tenter de régler à l'amiable des conflits qui auraient pu se finir bien plus vite si il avait daigner donner de sa personne. Je reconnais que, deux fois dans sa vie, il aura fait preuve d'un semblant de courage. Mais par deux fois ce fut par amour ! L'amour, je le reconnais, n'est pas mon dommaine, mais le courae n'est plus tellement en cause dans ce cas et je considere donc ces faits exceptionnels insuffisants pour racheter un passé entier passé à faire des noeuds. D'autant plus que son seul acte de bravoure l'aura conduit à se trouver devant nous aujourd'hui beaucoup plus tôt qu'il ne l'aurait du."

Il s'arrêta et regarda Olyan dans les yeux, s'adressant à lui pour la première fois depuis le debut de sa tirade, se penchant legerement pour avoir le visage à la hauteur du sien.

"Oui, hybride, le destin te poussait à mourir beaucoup plus tard, presque en meme temps que ta bien-aimée avec de nombreux enfants et petits-enfants. Mais tu auras malheureusement mal choisi ton moment pour faire preuve de courage. En laissant Ellundril mourire à ta place, tu éloignais ce tueur de ta famille, le calmait et permettait aux deux continents d'avoir une longue periode de paix. Ta mort prématurée va plonger ton pays dans le chaos d'une guerre de succession, Ellundril mourra quand meme de la meme main que celui qui te tua car elle va le poursuire et tu sais à quel point elle est entetee, tu as brisée la volonté de ton garde du corps qui pense ne pas avoir reussi a te proteger... La seule chose que tu auras peut etre, c'est la mort de Lorhenya proche de la tienne. Elle ne sait pas encore que tu es là mais qui sait ce qu'elle fera lorsqu'elle l'apprendra..."

Il se releva et se retourna vers les dieux

"Croyez-vous qu'une âme qui a crée tant de mal de son vivant puisse être admise au paradis ? Moi pas. C'est en mon ame et conscience que je le condamne à l'enfer. Vous me trouvez dur ? La force ne pardonne pas la faiblesse. J'en ai finit avec le cas de cet être et laisse donc ma place à ma soeur Alysa."

[Tu veux que je te laisse un temps pour décrire les réactions d'Olyan ou que je t'enchaine le procès à la suite comme ça ?]

Olyan écouta attentivement ce qui c'était dit dans l'assemblée. Bien qu'il n'eut pas le réel droit de parole, il pouvait cependamment penser ce qu'il voulait. La frustration se peint sur son visage.

"C'est drôle que vous parlez de courage, vous qui se terrer loin des guerres humaines ou du combat. Vous restez assis là, à journée longue ou presque, et que faites vous? Vous vous faites arrogant, prétentieux, présomptueux et vantard. Vous n'êtes pas mieux que moi. J'ai au moins essayé la voix pacifique au lieu de causer des centaines de morts inutiles. Je ne suis pas parfait, mais vous êtes bien pire que moi."

Relativement satisfait de son petit monologue, il s'attendait un peu à la foudre du dieu, et peut-être même celui de d'autres membres de l'Assemblée. Il n'avait pas réussi à garder son sang froid, et cela ne lui sera peut-être pas profitable...

[J'ai décidé de poster mes réactions... je le ferai pas pour tous, bien sûr, mais je pensais que je devais réagir. C'est maintenant à toi de continuer mon jugement, et de voir comment cela évoluera.]

[Tu cherches les ennuis mon petit...]

Fabrä s'avança d'un pas vers le mortel et un frisson saisit l'assemblée.

"Comment ça, hybride ? Tu oses te comparer à moi ? A moi qui te suit infiniement plus superieur ?"

Il se retourna vers les autres dieux, un éclair de rage brillait dans son regard et la colère faisait vibrer sa voix.

"Entendez-vous ? Entendez-vous à quel point cet être, ce demi-homme, se vante de nous être supérieur à nous, nous sans qui il n'aurait jamais existé, nous qui avaons le pouvoir de le réduire en cendre à l'instant ?! Entendez-le et révisez votre jugement sur cet être que vous pensiez si bon !"

Il se retourna de nouveau vers Olyan et sa voix, si calme au debut, avait fait place aux cris.

"Non, petite chose, je ne prends pas partie dans les guerres des hommes car elles sont futiles à mes yeux et que de plus, toute intervention envers vous est severement punie dans notre royaume. Les humains s'entre-tuent, est-ce de ma faute ? Non, c'est la leur. Les humains sont naturellement violents et presomptueux ! C'est a la race la plus decadante que mon père a fait le plus beau des cadeaux ! Il vous a cherit, vous, plus que ses veritables enfants et vous trouvez le moyen de vous plaindre encore ?! De plus le courage n'existerait pas si la peur n'avait existée. Et la peur est une invention de l'homme ! Depuis toujours l'homme a peur de tout et s'enferme alors que son intelligence devrait lui permettre de s'elever ! Nous ne sommes les Dieux que de ce qui existent. Je suis né de la peur, tout comme ma soeur Aljöry naquit lorsque les humains devinrent perfides. Je ne represente pas le courage, je suis le courage ! Je suis pétrit de force pour combattre la peur ! Est ce si difficile de faire rentrer cette notion dans vos cranes de mammiferes ? Est-il si difficile pour vous de comprendre à quel point il est difficile d'etre Dieu ? Que tout n'est que sacrifice constant ? De toute facon, ce jugement n'a aucun but, aucune valeur : tous les humains devraient etre envoyé à Noisiris pour le crime le plus important de tous : appartenir à cette race impure qui fit fuire le plus grands des Dieux !

J'exige ! J'exige une sentance exemplaire ! Je veux que sur le champ cet individu doit envoyé au plus profond de Noisirs, sans jamais de retour possible, et soit torturé pour l'eternité par nos bourreaux les plus cruels. J'exige également qu'a sa mort, Lorhenya soit envoyé avec lui sans jugement prealable pour ajouter à sa souffrance la souffrance de sa belle, torturée sous ses yeux pour des crimes qu'elle n'a pas commis.

Vois-tu, Olyan, à nous les Dieux, rien est impossible, car nous savons a quel point l'homme est imparfait..."

Fabrä se detourna. Le trouble s'etait installé dans le tribunal des Dieux et chacun parlait avec animation. Mithridate se leva et exigea le silence.

"Du calme je vous pris ! Nous ne pouvons condamner ni aller à l'encontre de la decision de Fabrä mais j'y mets cependant une restriction : je veux qu'Olyan soit jugé tel qu'il a le droit de l'être et si la balance penche vers les enfers, alors la malediction aura lieu d'être."

Elle fit une pause puis regarda Olyan dans les yeux.

"Tu me decois, hybride. Si tu avais fait preuve de plus de calme, je t'aurai sans doute defendu contre mon fils. Mais tu as perdu ma confiance."

Son visage de grand-mère blessée faisait peine à voir et les rides de son front semblerent plus dures que jamais. Elle se rassit et dit :

"Maintenant que la Force a parlée, j'appelle à la barre Alysa."

Olyan regarda la réaction de Fäbra et comprit aussitôt. Il avait touché dans le mille. Il se rendit rapidement compte que ses propos pouvaient avoir des effets néfastes pour son jugement.

*Très bien... Je me tairai, pour l'instant.*

Olyan se tourna vers la Grande Mère, et il s'inclina.

"J'écoute vos sages paroles et demeurerai calme pour le restant de mon procès, Ô noble mère de tous."

Mithridate, guère dupe au sujet de la nouvelle "sagesse" du condamné, soupira. Se pouvait-il qu'elle se soit à ce point trompé sur son compte ? Elle fit signe à sa fille d'avancer, sachant pertinemment que son discours serait sans surprise. Si il ne devait y avoir qu'un dieu pour soutenir Olyan, ça serait bien l'amour...

La petite déesse s'avança, sa longue chevelure rousse battant contre ses épaules, et, après avoir adressé comme un sourire (complice ?) à Olyan, elle prit la parole, la voix vibrante d'emotions.

"N'est-il donc pas evident aux yeux de tous que cet humain doit rejoindre Everlyen ? Combien d'êtres auraient été capable d'aimer avec tant de ferveur ? Mais bien peu ! Bien peu en sont capables ! Cela montre bien que cet homme est bon, non ? L'amour devrait être la chose la plus importante que l'on doive exiger d'un homme ! Et si il n'avait aimer qu'une personne encore... mais non ! C'est un bon roi, qui aime ses sujets, sait pardonner, aime ses amis et considere les gens comme ses egaux... C'est un être pleins de bons sentiments et vous le condamneriez à l'enfer, malgré tout ce qu'il a toujours donné, pour la simple raison que la passion le fait se rebeller ? Non, non, vous ne le pouvez pas ! Cet homme est Amour et vous ne pouvez envoyer l'Amour en Enfer..."

Fabrä, grinçant, rétorqua :

"Ce n'est pas l'amour qui sauve les hommes Alysa, c'est même plutot ce qui les perd..."

Lävyda se leva à son tour, terrible.

"Car tu penses que la Force leur suffit ?"
"La vraie force n'a aucune faiblesse, c'est sa definition..."
"Nous ne pouvons pas tous être parfaits ! Comme tu l'as dit toi même, nous sommes condamnés à ne pouvoir réflechir qu'en une dimension, laisse s'exprimer son Amour, nous ne nous sommes pas opposés à toi lorsque tu étalait ta force. Et puis, prends un peu garde : c'est du mari de ma protégée que tu parles..."

Un silence pesant s'installa sur le Tribunal et Alysa reprit

"C'est donc sans hésitation que j'envoie cet être à Everlyen. J'en ai finit, je laisse donc ma place à mon sage frère Adanteres."

[Je suis sincerement désolée Olyan mais je suis vraiment sur-bookée là et j'ai juste le temps de t'envoyer ce message. Je te promet que je te mets la suite de ton proces ce week-en (ben ouais, tu ne vas pas t'en tirer comme ça hein ^^) et encore désolée !]

Adanteres attendit que sa soeur ait repris place sur son siège avant de se lever et de s'avancer jusque dans la lumiere. Il jaugea l'humain, comme Fabrä l'avait fait avant lui puis secoua la tête tristement.

"J'ai cru cet homme sage. J'ai cru cet homme réfléchit. J'ai cru cet homme capable de peser la consequence de ces actes. Et je me suis trompe. L'hybride Olyan a su abuser un Dieu sur sa veritable nature... Je t'aurai pardonné de n'avoir jamais su donner de l'importance aux veritables sciences, j'aurai presque pu oublier la construction de l'ecole de magie à côté de ton château quand tu aurai du édifier une université de medecine mais tu reagis de façon trop prompte et goute à ton courroux qui a le malheur de te marcher sur les pieds. La passion egalement a trop d'emprise sur ta personne. Tu n'es encore qu'un animal trop esclaves des émotions, malgré ton âge plus avancé que celui de la plupart des humains. Et ta reaction face à mon frère aîné me pousse à revoir mon jugement et à pencher en faveur de sa legitime vengeance. Noisiris."

Il fit une pause et plongea son regard dans celui d'Olyan. On pouvait y lire une lueur de tristesse, comme si il etait contraint de faire quelque chose de detestable...

"Je suis desolé, petit homme. Je sais que tu as été moins mauvais que la plupart de tes congeneres mais le Tribunal juge par rapport à ses propres valeurs. Les prophètes que nous influençont ne transmettent pas toujours ces valeurs convenablement au reste des mortels..."

Il se redressa.

"J'en ai finit et laisse donc la place à ma soeur Siptah."

Siptah se leva d'un bond et, d'une pirouette, rejoint le cercle de lumière. Elle chassa la meche qui barrait ses yeux et sourit. Elle regarda l'humain un instant puis sourit de plus belle.

"Everlyen ! Olyan est un roi qui n'a pas poursuivit les artistes comme de nombreux dirieants avant lui. Ils avaient peur de l'expression et de la liberté, de l'expression des sentiments et ils avaient tort. Même si cet hybride ne pratique pas lui même, je le pardonne, car sous son règne, mes protégés n'ont pas eu a souffrir pour Être et il a toujours accordé une certaine importance au domaine des arts."

Fabrä rit, ironique
"Voyez... Voyez pourquoi on ne devrait pas laisser décider des Dieux aussi jeunes ! Tu juges bien gentiement ma soeur... Tu es trop douce avec ces humains ! On voit bien que tu n'as jamais connu la grande époque de Fuaeron ! Je ne ferai pas remarquer que la plus jeune d'entre nous manque à l'appel, on me prendrait pour un rabbat-joie... Siptah, il n'a peut etre rien fait de mal mais a-t-il fait quelque chose de bien pour tes "arts" ? Cette discution est ridicule..."

La jeune déesse le fusilla du regard
"Trouve-moi un seul peintre, un seul sculpteur, un seul poete, un seul penseur, un seul musicien, un seul danseur, un seul bonnetot qui ait souffert de son regne et je reviserai peut etre mon avis ! Je juge selon ma propre sensibilité, laisse moi donc. J'ai autant d'importance et de droits que toi. Et il faudrait que tu finisse par pardonner à la race humaine et que tu l'acceptes comme elle est. Les temps changent et il faut savoir s'adapter."

Lävyda retorqua
"Elle a raison, Fabrä, tais-toi donc ! Je ne t'ai jamais vu aussi remonté contre un humain pour essayer ainsi de retourner tes frères et soeurs ! Je veux bien croire que son injure ne te pèse mais respecte la decision de notre mère. N'oublie pas les règles des Dieux, cela te perdrait..."

Le Dieu de la Force repondit, à demi riant
"Serait-ce une menace ?"
"Et très serieuse, petit dieu..."

Mithridate se leva et frappa dans ses mains
"Bon sang mais taisez-vous ! Que vous arrive-t-il donc aujourd'hui ? Je sais que l'issue de ce jugement est autment plus importante que tous les autres jusqu'a present mais comportez-vous comme des Dieux et non comme des enfants ! Je refuse de vous voir vous déchirer pour une affaire d'erreur humaines !"

Adanteres interrompit la déesse-mère, d'une voix tremblante
"Mais mère ! Vous savez qu'Il reviendra si notre choix est le bon ! Le débat est necessaire aujourd'hui !"
"Je pense connaitre les prophéties humaines mieux que toi, Adanteres, même si c'est toi qui a inspiré tous ces prophètes de pacotille. Mais nous devons gardez notre calme ! Tu as finit ma fille ?"

Siptah s'inclina
"Oui, j'en ai finit et je cède ma place à mon frère Aderthas..."
Mithridate se rassit en soupirant
"J'espere seulement que tu sais à quel point ce que tu vis est unique, petit ange..."

Aderthas se leva. L'agitation des Dieux avait laissé place à un silence pesant et l'air ambiant semblait désormais plus lourd. Le jeune Dieu s'avança jusqu'au centre du cercle de lumière, prit sa respiration, ouvrit la bouche et...
Toc toc toc !

L'assemblée se regarda avec stupéfaction. Que se passait-il donc pour qu'un être ose interrompre les Dieux à un instant si crucial du destin ? Le silence plana quelques instants dans la salle puis Mithridate, d'un geste, envoya son plus jeune fils ouvrir la porte.

Le Dieu des commerçants s'approcha donc de la lourdre porte à double battant et la tira vers lui, découvrant le visage de sa cadette, un phoenix sur l'epaule. Il lui sourit avec douceur et une pointe de moquerie dans le regard avant de lui chuchoter
"Mes felicitations, Louna, tu as gagné ton pari et je te remet mon titre de champion en titre des retards sans problemes !"

Alors qu'il s'ecartait apres un clin d'oeil complice pour la laisser passer, Fabrä explosa :
"Ah voyez ! Voyez le bel exemple de debandade que nous offrons aux mortels ! ce n'est plus le Tribunal ici, c'est la foire au betail ! Tout le monde se coupe, discute, on arrive à n'importe quelle heure... Decadence ! Les jugements etaient plus organisés dans les temps anciens ! Les Dieux si jeunes ne devraient guère être autorisés à participer à la vie de l'Avina !"

Lävyda retoqua :
"Comme tu le vois, Louna, Fabrä est d'une excellente humeur aujourd'hui... Entre et assied toi. Tu arrives au bon moment, nous en sommes au jugement d'Adanteres."

Mithridate continua :
"Je te demanderai un peu de calme et de serieux, Louna. Nous jugeons ce soir l'hybride mi-ange mi-homme Olyan Kosia, mort avant l'heure assassiné à l'age de 67 ans. J'espere que tu sais ce que cela signifie, ma fille..."
La déesse lui lança un regard severe et appuyé, tentant desesperement de lui faire prendre conscience de l'importance de l'evenement qu'elle avait faillit manquer...

[A toi de jouer miss !]

Louna rougit vivement au commentaire un brin taquin qu'on lui adressa à l'entrée. Ouf, personne n'avait fait de commentaire sur sa tenue, elle pourrait peut-être y remédier discrètement plus tard. Elle émit un petit sourire d'excuse et vint prendre sa place, avant toutefois, elle s'inclina avec respect devant Mithridate.

"Mes plus sincères excuses..."

Zoulia inclina lui aussi légèrement la tête. Louna fit une légère grimace en songeant que les dieux pourraient bien décidé de le faire dieu du hasard à sa place!

*Mais bon, Olyan, Olyan... qui c'est lui déjà? Le chevalier? un moine? Ahnon! un roi!!! Ah oui, le roi et la belle Lorhènya, avec ses ailes si brillantes...oh... Eh bien...au moins je sais qui c'est! C'est triste qu'il soit mort, sa femme doit être tellement déprimée... pauvre elle!*

Louna se rendit compte qu'elle tenait toujours sa carte. Ne pouvant pas l'activée elle même, puisqu'elle aurait dût parler, elle compta sur le fait que la prochaine fois que l'on l'interpellerait on dirait 'déesse'. Elle l'activa donc et attendit.

[De retour d'entre les ... bon... chu toujours mort alors j'attends vos postes! ^^]

Une fois le calme revenu dans le tribunal, Mithridate, d'un signe de la main, invita Aderthas a la parole. Celui-ci rejoignit la place eclairee du centre de la salle, souris a Olyan et commenca son jugement.

"J'immagine combien ta position doit être inconfortable, hybride, mais ne t'inquiete pas. Mon coeur me porte à te juger digne d'Everlyen. Car tu es pur et droit car tu as su valoriser sous ton regne le travail des artisans et creer des guildes de metier pour un commerce plus equitable. Tu as fait en sorte que jamais un commercant n'ait a souffrir plus que son dur metier ne l'y pousse deja. Et pour cela, au moins, je te remercie."

Il s'interrompit. Fabrä emit un grognement outré à ce remerciement mais s'abstint de tout commentaires. Le dieu de tous les negocesse retourna vers l'assemblee et reprit.

"Mes frères, cet être merite toute notre consideration et au moins notre respect pour la paix qu'il a reussit a instaurer durant son regne."


S'en fut trop pour le dieu de la guerre qui explosa.


"As-tu donc perdu tout honneur, Adertas ? As tu oublie ce que signifiais etre un Dieu ? Tu traites cet hybride, ce demi-homme comme un égal alors qu'il n'est rien qu'un inferieur, un residu de hasard et d'erreur, une deception personnifiee ! Et tu juges selon des lois qui sont propres à celles de ces choses rampantes ! Si tu as perdu toute estime de toi, mon frere, je n'y puis rien, mais moi, jamais, au grand jamais je ne m'abesserai à remercier cette infamie vivante. Tu n'es pas digne d'être appele Son fils."


Lävyda voulu parler mais Adertas l'interrompit.


"Non, je n'ai rien oublie des lecons que notre pere nous a laisse, Fäbra. Il etait compassion, il etait confiance quand tu n'es que brutalite a l'etat pur. Qui est le plus digne des deux, si tenté qu'il y en est un ?"


Le yeux du geant criaient sa fureur.


"Voit ou la confiance l'a mene ! Et lui au moins, ne s'est pas agenouille comme tu le fais devant cette creature."

"Je ne m'agenouille pas. Je trouve legitime, lorsque cette creation de notre pere qui l'a tant decu rentre un tant oit peu dans ce qu'il a voulu qu'elle soit. Je suis de ton avis, Fäbra, il faut savoir punir mais cet etre n'a pas demande a naitre hybride. Il ne merite pas d'etre blame pour cela. Ce n'est que mon avis, il ets ritiquable, mais pas par toi."

Leur mère les interrompit.

"Assez ! Cessez de vous comporter en enfants ! Ceci est un tribunal !"

Elle attendit une seconde pour verifier si son autorite etait etablie aux yeux de tous avant de reprendre.

"Acheve, mon fils, ceci est ton tour et personne n'a le droit de te le voler."


Aderthas lui jeta un regard de remerciement et reprit :


"J'en ai finit. Cette polemique se reglera plus tard. A present, j'appelle à la barre ma soeur Louna".

[Je sais pas quand Louna pourra parler, puisqu'elle travaille beaucoup et n'a pas vraiment accès à un ordi, mais je suis sûre qu'elle le fera aussitôt qu'elle en aura l'opportunité ^^]

D'un air un peu pathétique, Louna n'avait pas vraiment suivit la débat sauf pour décéler le mot déesse, sursauta lorsque la voix outrée de son frère retentit vivement à son oreille.

*J'aurait du mettre dieu, pas déesse... ohlala... Ah! Ce n'est pas perdu!*

"Certe, ma soeur. Je viens, je viens, en tant que humble déesse... toute dévouée à sa famille."

Alors la carte s'activa, et heureusement pour la gamine, la transformation s'effectua comme il se doit, et ses habits de voyages piteux laissèrent place à des vêtements plus digne de son rang.

"Euuh... Et bien, moi je ne vois pas ce que vous lui reprochez, à ce roi. Non mais sérieusement... pensez-y un peu..."

Louna sursauta lorsqu'un toussotement bien placé lui indiqua d'être plus respectueuse. Elle rougit un brin, embarassée maintenant de ne pas avoir porter plus attention que cela à la vie mortelle ou à la paperasse habituelle.

*Je suis la déesse du hasard, pas celle des marmots, non de non...*

Songea-t-elle en grognant un peu. Adressant son plus beau sourire à ses frères et soeurs, elle reprit d'un ton mielleux.

"Bien, je disais... Vous devez y penser. Après tout, sa première aimée a déjà quitter le monde des mortels, et maintenant vous voudriez l'enlevé lui à la belle Lorhènya? Ce serait commettre un crime, et il n'y a pas de question d'hasard là dedans. Mais bon, j'imagine que vous les mâles n'en savez pas trop trop long en histoire de coeur! La reine est très éprise et sa vie est dévoué à son amoureux, lui enlever prématurément... c'est retiré d'un coup la monarchie de Karméa. La reine périra indéniablement. Alors... je suis contre! Euh...pour! Enfin... contre... bah vous avez compris! Qu'il y retourne!"

Dit l'adolescente du ton le plus sérieux qu'il lui était possible. Les perles accrochées à ses cheveux tintèrent lorsqu'elle accompagna ses dernières paroles d'un grand coup de tête, se retenant en fait à grand peine de rire de sa propre attitude. Zoulia imita sa maîtresse en faisant lui aussi de grand signe de tête. Un brin angoissée à l'idée de se faire réprimandé, la jeune déesse attendit l'autorisation de regagner sa place, impatiente de pouvoir dans un soupir évacué la nervosité que les regards de ses aînés faisait naître en elle.


[Voilà, édit J'espère que ce n'est pas trop confus et que c'est conforme à ce que tu t'attendais ]

[Je ne m'attendais clairement pas à ca mais c'est tres conforme à l'idee que je me faisais de ton personnage ^^ C'est tres bien.]

Un long silence suivit l'intervention de la déesse. Les dieux se lançaient quelques regards interloqués, semblant se demander d'ou sortait une telle reponse. Ce jugement ne ressemblait decidement à aucun autre... Ce fut Fäbra qui rompit le trouble instauré.

"Ai-je besoin de vous avancer une autre preuve pour plaider l'exclusion des jeunes du Tribunal ?"

"Je t'en pris Fäbra, ne rend pas la situation plus compliquée qu'elle ne l'est deja et ne nous rend donc pas plus ridicules aux yeux de cet humain..." repliqua sa mere, avec une voix suintant la lassitude la plus extreme. Elle se passa une main sur le front et reprit :

"Je vous pris d'exliquer à Louna ce qui se pase dans un tribunal. Au point ou nous en sommes, nous ne tomberont pas plus bas dans le non respect des regles..."

Lävyda entreprit donc de commencer l'explication

"Louna, Nous sommes pas réunit ici afin de decider de la vie ou de la mort de cet hybride. Les humains ont deja decide pour nous de cela et notre role n'est pas de le rendre à la vie."

Aderthas prit le relais :

"Nous debattons du lieu de sa residence mortuaire. Noisiris ou Everlyen. Nous jugeons ses actes sur la terre en fonction de nos propres fonctions. Aujourd'hui est un jugement excepionnel qui dehcaine les passions et pour lequel le Tribunal entier s'est reunit. C'est assez rare pour être signale. Nous ne te demandons donc pas s'il doit vivre ou mourir, mais ou il residera pour le reste de l'eternite. "

La voix gouaillante d'Aljöry s'elevra sous les voute pour la premiere fois de la seance.

"Et je me permet de preciser pour cette tête de linotte que l'hybride Olyan est celui dont la mort declenche la prophétie prepare depuis la nuit des temps par notre Pere a tous. On ne sait jamais, au cas ou tu aurais oublie ce "détail", petite soeur..."

Mithridate intervint.

"Il suffit Aljöry ! Je suis certaine que Louna avait tout à fait saisit ce point. Pouvons nous reprendre à présent, ma fille ?"

Louna, pour une très rare fois, rougit au point de rivaliser en éclat avec sa chevelure. Bredouillant quelques excuses, elle toussota pour reprendre sa contenance.

"Oui, oui... par-pardon."

Sur son épaule, Zoulia semblait honteux de sa maîtresse, découragé, mais refusant aussi d'assumer le fait qu'il avait approuvé vivement cette dernière quelques minutes seulement auparavant.

"Euh, et bien, il mérite Everlyen, bien entendu. Quoi que je ne reviens pas... sur...sur mes dernières paroles."

Dit-elle en relevant la tête. De crainte d'être encore la cible de remarque gênante, la jeune déesse se pressa de rejoindre sa place. Elle murmura d'un ton offusquée:

"Puis les linottes sont des oiseaux respectables vous saurez..."

[ digne de Louna, effectivement]

Fäbra se prit la tete dans les mains mais s'abstint de tout commentaires, fatigué sans doute de s'emporter à chaque parole prononcée... Le Tribunal retint son souffle, sembla attendre une suite... qui ne vint pas. Mithridate prit alors la parole.

"Ma fille, si tu en as finit, et si personne n'a rien a repondre..."

Elle s'interrompit, jeta un oeil à ses enfants, semblant trouver etrange que, pour la premiere fois depuis le debut du Jugement, personne ne trouve rien a redire. Fäbra prit la parole.

"Difficile de trouver à repondre à ce vide intersideral d'arguments, Mère..."

La Déesse soupira et Lävyda prit la parole

"Merci, mon frere, pour cette remarque enrichissante."
"J'essaie de me mettre au niveau de Louna, ni plus ni moins."
"Taisez-vous donc..." souffla Mithridate, regrettant a l'instant de leur avoir laissé la moindre opportunite de se quereller. "Si personne n'a rien a repondre, donc, appelle une de tes soeurs. Qu'au mions cette phrase ne sorte pas du rituel, si tout le reste doit y echapper..."

[Pour ne pas te forcer a rechercher les Dieux deja appelés ou non, il te reste Aljöry, la traitrise, et Lävyda, les elements. ^^ ]

Louna grogna légèrement, mais s'abstint de commentaire. Mentallement, elle répétait avec colère les paroles de ses frères.

*Pas d'arguments? Mais des faits qu'ils ne peuvent contester, tout simplement... Bande d'idiots!*

Avec un long soupir bien senti, elle aquieça de la tête vers personne en particulier et prit la parole d'un ton mieilleux mais qui ne cachait certe pas le ton de ses pensées. Néamoins, par respect pour Mère, elle se retint à grand peine de faire éclater ces dernières au grand jour.

"Bien, j'apellerais à cette barre pour me remplacer la noble Lävyda."

Dit-elle simplement, voyant en ce compliment le seul moyen de remercier sa soeur de l'avoir défendue... enfin, du moins, d'avoir pris partit contre Fäbra. L'adolescente retourna s'asseoir en silence, posant des yeux curieux cette fois sur l'accusé. Il était plutôt joli garçon, ce roi. Dommage qu'il soit si vieux!