Chambre #2

~Dans cette pièce de dimension normale, sinon petite, se trouve deux banquettes confortables que l'aubergiste avait appelé lit. Il s'y trouve aussi une commode à quelques tiroirs, tout ce qu'il y a de plus standard. Auprès de chaque banquette se trouve aussi une table de nuit de base avec un chandelier et une chandelle. L'unique fenêtre est entouré de vieux rideaux démodés mais qui font malgré tout leur travail.~

Olyan entra dans la chambre suivit de près par Kiyo. Olyan sembla tout à fait satisfait de la pièce, même si elle lui avait côté un peu cher. Olyan s'approcha de sa banquette et testa si elle était confortable. Satisfait, il détacha son épée et retira ses deux gantelets. Il retira sa cape qui lui servira de drap pour la nuit.

"Je crois que nous dormirons bien cette nuit. Je te souhaite tout de suite bonne nuit, car la nuit sera extrêmement courte et je ne veux pas arriver en retard pour Lorhènya..."

Olyan fit un signe de tête en guise d'excuse et se coucha. Il espèrait tout de même que Kiyo se coucherait aussi et non de passer la nuit à le veiller...

Olyan et Kiyo étaient couchés depuis un certain moment lorsque la vitre de la chambre d'Ellundril et d'Ayame se fracassa. Le bruit réveilla Olyan qui se demanda aussitôt d'où venait ce son qui l'avait réveillé. Ce n'est que lorsque Ayame ouvrit la porte et qu'il perçut le son des voix d'hommes qui n'étaient pas sensés être avec eux. Olyan se leva et marcha à pas de loup jusqu'auprès de Kiyo. Il savait bien que ce dernier ne dormait plus non plus et qu'il feignait de dormir.

"Kiyo... Tu as entendu? On dirait que nous avons été suivi bien malgré nous... Je crois que nous allons voir si je suis toujours aussi bien combattant et rôdeur que dans le temps."

chuchota-t-il avec un grand sourire. Il se leva donc et retourna à sa banquette récupéré sa cape, ses gantelets ainsi que son épée. Il dégaina une longue dague qui serait plus pratique étant donné l'espace restreint du corridor.

"Quand tu es prêt..."

Kiyo ouvrit ses yeux et sourit, il retrouvait enfin son vieux copain. Il chochota a son tour :

"Oui j’ai bien entendu, et je n’aime point."

Il se leva à son tour sans perdre de temps. Il mit a son dos ses deux grosse lame malgré le manque d’espace, mais il comptait plutôt utilise sa petite épée malgré son manque de volonté. Il n’aimait toujours pas les lames conventionnelles, mais le devoir lui demandait.


"Je suis persuader que vous êtes toujours aussi habile qu’autre fois" puis ajouta, "je suis dèrière vous."