Salle du Trône

Après une heure de promenade dans le château, Olyan déboucha finalement sur une grande pièce. Par la faible éclairage qu'il y avait à cette heure, il identifia la salle comme étant celle du trône, où le roi et la reine devrait sièger. Il admira la pièce pendant un certain temps avant de s'avancer devant les sièges du monarque. Il marmona quelques instants des sons inintelligibles et posa un genou à terre avant de continuer son marmonage. Jusqu'au moment où il sentit le contact du métal froid contre son coup et qu'il entendit :

- Que faites-vous dans la salle du trône du château à une telle heure?

"Je regardais. Un homme de coeur et de loyauté n'a-t-il pas le droit de faire une telle chose honorifique au suzerain du palais?"

- Suzerain? Il parait que vous n'êtes pas d'ici... Je me demandes comment ces imbiciles de gardes ont pu vous laissez entrer. Levez-vous! Nous nous rendons voir la reine de ses lieux.

Olyan se leva et fut reconduit parmi de nombreux corridors pendant de longues minutes. Le contact du métal froid toujours pressé contre sa peau et une nette impression qu'il ne se rendait pas vers la reine, le rendit un peu nerveux. Gardant une apparence calme et sereine, il fut reconduit jusqu'à une porte où le garde lui demanda de cogner, et c'est ce qu'il fit.

Tout était noir, mais soudain dans cette obscurité une lueur fit son apparition, c’est alors que Selinia ouvrit les yeux péniblement. La première chose qu’elle vit fut une dame aux cheveux bruns et d’un teint clair. Sans trop savoir ce qui s’était passé dans les dernières minutes elle lui demanda d’une voix douce :

" Ou suis-je ? " sans trop forcer elle tenta de se relever, mais elle préférait le sol pour l’instant. Disons que la petite pause imprévue ne lui a pas fait de tort.

Ellundril se retira de son esprit et soupira de soulagement.
"Chut... Vous etes dans la salle du trone du chateau d'Eleis."
(Et d'ailleurs la deuxieme personne a s'y ontroduire sans peine !!)
"Qui etes vous mademoiselle ? Et d'ou venez-vous ?"
Puis elle l'inspecta et s'apercut qu'elle etait extenuee et avait du parcourir un on bout de hemin. Lorh lui accorderai surement l'hospitalite pour le reste de la nuit, au minimum.

(Double post, pour faire avancer la situation...)

La jeune femme battait de plus en plus faiblement des paupieres.
"Je suis... Je suis..."
Et elle retomba lentement dans son coma. Ellundril, que la panique commencait a envahir peu a peu, tenta une nouvelle fois de la sortir de son apathie par tous les moyens. Son pous etait de plus en plus faible, sa respiration de plus en plus irreguliere et ses forces l'abandonnait visiblement. Ellundril s'assit de nouveau en tailleur a ses cotes et entreprit, plus que de la reveiller, de lui transmettre la force de continuer jusqu'a un secours eventuel. Plus tard, bien plus tard, alors que le soleil etait deja haut dans le ciel, Ellundril rouvrit les yeux, eut une vague pensee pour ses actes qui, depuis quelques jours, ne coincidaient plus a sa froide personnalire meurtriere, jeta un coup d'oeil a la jeune femme qui semblait desormais dormir et se roula en boule au pied du trone et s'endormit.
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Lorsqu'un courant d'air la reveilla en sursaut, elle mit quelques temps a se ressituer dans l'espace et le temps. Quand elle reprit conscience de la situation, elle se redressa, alla ferme la fenetre et revint pres de la jeune intruse qu'elle tentait desesperemetn de sauver. La lune etait leve depuis plusieures heures deja, et le soleil ne tarderait plus. Les forces qu'elle avait transmis a la jeune femme semblaient avoir ete sufisantes pour le temps indetermine pendant lequel elle avait dormit. Elle essuya distraitement de la manche de sa tunique la sueur qui perlait sur son front, cherchant quelle solution etait la meilleure. A cette heure, il n'y avait personne. Mais ele n'avait aucune certitude que l'etat de sa protegee ne se deteriorerait pas rapidement. La faim qui ui tenaillait le ventre de facon intolerable eut plus de poids que ses maigres hypotheses. Elle chargea la jeune femme sur son dos et vacilla. Un tel poids ne l'aurait habituellement pas derange a ce point mais apres tout, elle n'avait pas mange depuis... Depuis quand deja ? Depuis le jour ou elle avat rencontre Lorh, Shade, Yoshimo, Olyan et Loyik. C'etait a peine si elle tenat sur ses jambes. Elle se dirigea vers la porte, s'arreta puis revont sur ses pas. Elle ramassa alors la rose noire encore pose sur le trone et repartit, esperant avoir a toure le moins possibles pour retrouve le salon ou Lorh l'avait accueillit.

Elle avait étirer le temps de long en large pour retarder le moment ou elle entrerait dans cette salle. Tête haute, elle vint prendre place sur le banc à son usage, à la droite du trône, puisque seule la reine ou le roi du royaume avait le droit de s'asseoir sur le trône, dont le roi à la priorité. N'étant point majeur, elle n'avait pas ce droit, même si on la considérait comme reine. Elle prenait donc la place réservée à la reine lorsque le roi est là. Une fois assise, elle fit appeller ses sept conseillers.

Il était de coutume que le roi choisisse ses conseillers, donc Lorhènya n'eut pas le choix. Le conseil était composé de six ange, et d'une démonne. Au début, cela parut discriminatoire que de n'avoir qu'une seule représentante du sexe féminin, et d'une race réputée pour ses tendances maléfiques, mais le temps contre-dis très bien ces stéréotypes. Lorhènya adorait la démonne, qui était sage et une confidente de confiance. Les sept conseillers vinrent s'incliner devant elle, puis prirent place sur les chaises préparées à leur égard, en avant de Lorh.

"Bien... Commençons. Qu'avez-vous à l'ordre du jour, conseillers?"

Le premier conseiller, à la toute droite, se leva, tenant en main un parchemin épais d'une bonne cinquantaine de page. Inquiète, Lorhènya leva un sourcil d'étonnement mais attendit des explications sur cette documentation.

1er conseiller: "Très chère Princesse. Voici comme vous en aviez fait la requête, les relevés de garde de cette noble semaine en votre château."

"Très cher Conseiller. Croyez-vous réellement que j'ai temps à lire tout ce charabia? Expliquez donc en mots simple ce relevé."

Lorhènya soupira. Elle avait bien crût que c'était des comptes! Mais un deuxième conseiller prit timidement la parole. Il était un peu plus jeune que les autres anges, mais habituellement, il n'avait pas sa langue dans sa poche.

2ième Conseiller " Votre altesse... Ces relevés, ne concernent pas tout à fait les tours de garde. Ce sont les humbles demandes des gardes quant à l'augmentation, non seulement de leur salaire, mais de leur condition de travail, Votre altesse..."

"Quoi?!"

Lorhènya manqua de s'étouffer. Ces gardes demandaient une... augmentation?! Ils étaient logis, nourris, et maintenant, désirait une augmentation de leur salaire? Elle fronça les sourcils, n'y comprennant plus rien.

"Quelle sont ses conditions qu'ils désirent ajouter?"

1er Conseiller "Oh... l'habituel, Princesse Lorhènya. Sortie, heures de garde diminuée, logement plus approprié..."

À ce moment, la démonne prit la parole.

Conseillère " Sauf votre respect, votre Altesse... Il m'est d'avis que vous devez avoir connaissance des récentes intrusions dans votre domaine, Princesse. Nous ne mentionnons non pas ici de vos invités, mais de trois personnes entrées clandestinement, par les jardins, ou même par cette salle... les gardes ne font pas leur travail, votre Altesse."

"Alors sévissez et apportez les corrections nécessaire! Je désire que les heures de garde soient augmentées. Seul les gardes se pliant à cette demande et accomplissant correctement leur devoir auront l'autorisation de voir augmenté légèrement leur salaire."

Elle avait l'impression de parler au vide... Olyan lui manquait terriblement, et elle se demandait ce qui pouvait bien le retenir ainsi... Ses conseillers continuèrent de l'entretenir de différents sujet; récoltes, diplomatie, économie... Bref tout pour la rendre de plus en plus impatiente de voir son doux amour et ses camarades.

La reine avait été retrouvé et reconduit à ses quartiers afin qu'elle se repose. Quelques jours passèrent et de nouveaux ses obligations de reine l'avait obligé à se lever et à se rendre à son trône, écoutant à journée longue des paysans qui avaient soit disant eu une injustice.

*Pure bagatelle, pensa le capitaine de la protection royale. Pure bagatelle... Ne comprennent-ils donc pas qu'elle risque de mourir d'une minute à l'autre? Grrr... Imbéciles...*

Un garde passa inaperçu dans cette foule immense et se rendit derrière son capitaine, aussi subrepticement que possible. Dans un chuchotement... Et il repartit. Le capitaine, perplexe, resta à sa position un certain temps, avant de s'avancer devant le trône, fixant le peuple.

"Chers concitoyens, ce sera tout pour aujourd'hui. La reine à d'autres affaires qui nécessitent sa concentration et elle a besoin de soins, comme vous le savez probablement. Je vous prirai donc de revenir demain, même heure. Merci."

Tranquillement, à une lenteur quasi impossible, selon le capitaine, la foule sortit de la salle et finalement du château. Il fit aussi signe aux autres serviteurs de sortir. Il était finalement seul avec la reine... Il s'approcha du trône et mit un genou à terre.

"Ma reine... J'ai reçu des nouvelles plutôt inquiétante..."

"De quoi s'agit-il, capitaine?"

"Il y aurait eu un combat ou une altercation au village d'Elréana, il y a quelques jours..."

"Et qu'est-ce que cela à d'important?"

"Et bien... Des rumeurs circulent que..."

Silence.

"... le roi serait de retour... et qu'il aurait fait escale dans la taverne qui fut attaqué. Nous ne sommes pas sûr si faisait partie de l'altercation... Nos sources n'étaient pas très clair. Mais la situation à Elréana semblait des plus inquiétantes et aussi des plus dangeureuses... Et ce n'est pas tout... La rumeur veut qu'il ne serait pas seul... Il serait avec une femme... Ellundril l'assassine."

Dans sa lassitude, la reine ne saisit pas tout à fait ce que le garde lui confiait. Elle savait déjà son roi non loin d'elle, mais...

"...Ellundril?"

Répéta-t-elle d'une voix lasse, sans trop comprendre. Sa maladie était à un point critique, et parmis tout ces ignorants qui l'entourent seul son capitaine semblait un tant soit peu remarqué sa fin si proche. La lumière se fit quelque peu dans son esprit, et le visage de son amie lui apparut.

"Oh, douce Ellundril...ainsi...la vie t'habite encore... sage amie... tu reviens donc à mes côtés?"

Tout à son mirage, la reine tandis une main chancelante devant elle, les yeux illuminés par la joie.

Le capitaine, peu rassuré par l'attitude de sa reine, fit signe au serviteurs de s'approcher. Il avait vu juste. La reine se dressa, fit quelques pas vers son mirage, malgré les plaintes de son capitaine qui tentait de la soutenir la faible reine de son mieu.

"Ellundril...douce amie..."

Lorhènya s'effondra sur le sol, un sourire béat aux lèvres.